Prolapsus génital : Voie vaginale (Colpopéronéorraphie)
Définition
Cette intervention consiste à traiter un prolapsus génital par voie vaginale. Elle est une alternative à la promontofixation cœlioscopique.
Ce traitement est proposé en cas de gêne chronique, car le prolapsus n'a pas de conséquence vitale. Il peut exister des symptomes, notamment urinaires, secondaires au prolapsus, comme la dysurie, les impériosités, une rétention chronique, des infections urinaires.
L'intervention se fait en position gynécologique et consiste en la réalisation d'un plan de renfort sous la vessie et en avant du rectum. Les cicatrices sont situées dans le vagin.
Bien qu'exposant à un nombre significatif d'érosions vaginales, des prothèses peuvent parfois être mises en place par voie vaginale. Cela nécessite une survellance régulière par votre chirurgien par la suite.
La chirurgie du prolapsus sans prothèse
Après l'intervention, une incontinence d'urine peut être démasquée. C'est à dire que l'incontinence peut être masquée par le prolapsus. Elle deviendra alors évidente après la chirurgie. Lorsque cela est connu, une bandelette sous uréthrale sera mise en place durant la même procédure. Sinon, cela peut être pratiqué quelques semaines plus tard, voire plus.
L'intervention est efficace anatomiquement à 90%, mais le risque de récidive reste élevé en cas d'efforts chroniques.
Depuis février 2020, la règlementation interdit la pose de prothèses par voie vaginale dans le cadre du prolapsus (pas de l'incontinence).
Enfin, la réalisation d'une chirurgie du prolapsus est soumise à l'obligation de présentation du dossier en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire) associant les urologues et gynécologues.
Révisé 10/2021
Fiche(s) d'information à télécharger
Télécharger le document d'information de l'Association Française d'Urologie :