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Cancer des Calices, Bassinet et Urétères

CARCINOME DU BASSINET / PYÉLIQUE / DE L'URETÈRE (TUMEUR UROTHÉLIALE DU HAUT APPAREIL)
 
Il s'agit d'un cancer touchant les cellules au contact avec les urines (urothélium), dont la localisation est située en amont de la vessie (calices, bassinet ou pyélonuretère).

On en traite environ 1500 cas en France chaque année, ce qui est faible en comparaison de la vessie ou de la prostate.

Les facteurs de risque les plus connus sont le tabac et l'exposition professionnelle à certains dérivés du benzène. Ce sont les mêmes que pour la tumeur de vessie.

 
 
 DIAGNOSTIC

La découverte se fait souvent suite à la présence de sang visible dans les urines (hématurie), ou de douleurs lombaires d'un côté, voire les deux.
Parfois, cela survient lors d'un examen radiologique prescrit pour autre chose.

Cette lésion est systématiquement recherchée en cas de tumeur de vessie, car l'origine est exactement la même. L'ignorer expose alors au risque accru de récidive.



 EXAMENS

Des examens radiologiques sont nécessaires : uroscanner (devenu l'examen de référence), urographie intra-veineuse (en l'absence de scanner), IRM, PET-scan.

Une endoscopie est réalisée à visée diagnostique : urétéroscopie ou cystoscopie avec urétéropyélographie rétrograde et cytologies urinaires.

Dans certaines situations très favorables, la destruction de la tumeur peut-être réalisée dans le même temps.

La classification est la même que pour la tumeur de vessie, la paroi étant organisée exactement de la même façon, en plus fin.
↳ Voir Classification des tumeurs urothéliales



TRAITEMENTS
 
Il s'agit généralement d'une Néphro-urétérectomie (ablation chirurgicale du rein ET de l'uretère du côté malade), par deux abords différents : une cœlioscopie est régulièrement proposée pour le rein et une voie ouverte pour le bas uretère. Bien sûr, le mode d'intervention est adapté à chaque situation.

En cas de petite(s) tumeur(s) peu agressive(s) ou s'il ne reste qu'un rein, un traitement conservateur sera proposé : urétéroscopie ou chirurgie partielle (ablation d'un segment de l'uretère ou urétérectomie), mais le risque de récidive est plus important.

Une chimiothérapie est proposée en cas d'atteinte importante ou métastatique ou ganglionnaire, ou en cas de récidive sur le site opéré.

SURVEILLANCE

Les lésions dites superficielles guérissent dans la grande majorité des cas (90%). Les lésions dites profondes sont nettement plus agressives.

En revanche, le risque de récidive vésicale varie de 15 à 50%.

 

La surveillance doit durer au moins 5 ans.

 

En cas de Néphro-Urétérectomie :

 

Pour les lésions superficielles (Ta et T1) :

 

Cystoscopie + cytologies + Uroscanner à 3 mois puis annuels.

 

Pour les lésions profondes (≥ T2) :

 

Cystoscopie + cytologies à 3 mois puis annuelles

et

Uroscanner + Thorax à 3 mois puis 2 fois par an pendant 2 ans puis annuels.

 

En cas de traitement conservateur

 

Cystoscopie + Urétéroscopie + cytologies urinaires à 3 et 6 mois puis semestrielles pendant 2 ans puis annuelles

et

Uroscanner à 3 et 6 mois, puis annuel.

 

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