L'échographie permet aisément de voir un kyste rénal. Elle  peut le mesurer et l'explorer afin de déterminer s'il est bénin ou douteux.

Sinon, le scanner ou l'IRM sont nettement plus informatifs et doivent être prescrits (le scanner et éventuellement l'IRM) en cas kyste atypique.

Kyste banal (Kyste typique, Kyste simple)

Un kyste banal ou typique ne nécessite ni examen complémentaire, ni surveillance, ni traitement.

Il ne pose habituellement pas de problème pour être reconnu comme tel, car il présente une paroi si fine qu'elle est invisible et sa composition est homogène.

Au scanner, il est classé Bosniak 1. Il doit rester de densité hydrique (eau) et le produit de contraste (iode) ne doit pas en modifier l'aspect.

Kyste atypique

Dès qu'un kyste ne présente pas tous les critères d'un kyste banal, il est appelé atypique et doit être exploré. En effet, le cancer du rein peut parfois avoir une forme kystique. Un scanner avec injection d'iode ou une IRM sont alors demandés.

Une classification spécifique a été proposée pour différentier les kystes rénaux : la classification de Bosniak. Elle concerne les scanners et les classe en 4 catégories.

• Bosniak 1

C'est le kyste typique et bénin (voir plus haut).

• Bosniak 2 (kyste atypique)

Le kyste peut être dense, mais l'iode ne modifie pas l'aspect du kyste. Les cloisons sont fines et peuvent présenter de petites calcifications. Le kyste peut être dense. Il n'y a pas lieu de le surveiller.

• Bosniak 2F

Kyste dont l'aspect, s'il n'est pas franchement suspect, ne permet pas de rassurer complètement. Le F signifie Follow-Up (Surveillance en anglais).

• Bosniak 3 (Kyste suspect)

Les anomalies sont plus franches. Les cloisons ou la paroi sont plus épaisses, peuvent prendre un peu le contraste. Le contenu est plus dense.

• Bosniak 4 (Cancer à forme kystique)

Le kyste comporte des parties solides (végétations ou nodule), des parois épaisses et se réhausse avec de l'iode.

Biopsie

Il n'est pas recommandé de biopsier un kyste rénal atypique, devant le risque de dissémination du liquide, potentiellement tumoral.